La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’investir pour les cinq prochaines années, 500 milliards FCFA dans l’énergie et l’agriculture au Burkina Faso, deux secteurs jugés prioritaires par la banque panafricaine.
La décision a été prise à l’issue des discussions entre l’institution financière et le gouvernement burkinabè, tenues le 8 septembre dernier. Cette rencontre était destinée à faire le point de leur coopération et tracer les perspectives d’avenir, à travers un dialogue sur les choix stratégiques que la BAD compte opérer dans le référentiel de coopération entre les deux parties, pour les cinq années à venir.
Pour le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thieba, cette rencontre marque l’achèvement du processus de préparation du Document de stratégie pays (DSP) 2017-2021. Ce qui permet l’identification de deux piliers d’intervention pour le Burkina Faso, à savoir « la promotion de l’accès à l’énergie » et « le développement du secteur de l’agriculture pour une croissance inclusive ».
« Les deux piliers identifiés sont en adéquation avec les orientations de notre référentiel national et par conséquent contribueront à sa mise en œuvre » a précisé le premier ministre Thieba, allusion au Plan national de développement économique et social (PNDES) du Burkina Faso.
Le Directeur général Afrique de l’Ouest de la BAD, Janvier K. Litse a, pour sa part, salué le rôle croissant du secteur privé dans la réalisation des projets d’énergie solaire, ainsi que dans la filière cotonnière et des agropoles au Burkina. Sur cette base, a-t-il annoncé, le DSP 2017-2021 prévoit «des opérations qui seront portées par les investisseurs privés ».