La Banque Africaine de Développement (BAD) et le Gabon discutent, cette semaine, des conditions pour le déblocage de la deuxième tranche de l’appui budgétaire de la banque à la relance de l’économie gabonaise.
L’institution financière panafricaine s’était engagée à accompagner le plan de relance de l’économie du Gabon sur la période 2017-2019, à travers un appui budgétaire de 1,5 milliard de dollars, soit environ 900 milliards de FCFA.
Cette somme, dont la première tranche de 131 milliards de FCFA a été décaissée au mois de mars 2017, sera étalée sur les trois ans que dure la mise en œuvre du Plan de relance établi par Libreville. L’emploi des fonds fera l’objet d’évaluations permanentes des équipes de l’institution financière panafricaine, engagée aux côtés du FMI et de la Banque Mondiale.
En visite à Libreville dans le cadre d’une mission de consultation régionale avec les autorités dans les pays de la CEEAC, le directeur général de la BAD pour la Région Afrique centrale, Ousmane Doré, a discuté avec les autorités gabonaises, notamment le ministre de l’Economie Régis Immongault, de la deuxième phase de l’appui budgétaire de son institution, insistant sur la nécessité pour Libreville, de maintenir un « portefeuille saint ».
La semaine prochaine, annonce Ousmane Doré, une mission d’évaluation de la Banque sera à Libreville, afin de finaliser les discutions sur le déblocage de la deuxième tranche de cet appui. Le secteur agricole gabonais aura une part de choix dans ce portefeuille, avec une enveloppe de 37 milliards de FCfa.