La Banque de Kigali connait une importante crise avec des répercussions sur l’ensemble du secteur bancaire du pays. Pour amortir les effets de cette crise 34,5 millions devraient être mobilisés en renfort à la globalité du secteur.
L’arrivé de nouvelles banques accompagné d’une augmentation de capital de base par les préteurs actuels a entrainé une concurrence. La banque de Kigali devrait donc faire face à un secteur bancaire plus compétitif que dans le passé. Ce qui se répercutera forcement sur leurs écarts de taux d’intérêt.
Une analyse par « Dyer et Blair » montre que malgré la rude compétition qui s’annonce, la banque de Kigali possède un capital croissant laissant penser que son potentiel de croissance reste fort.
La Banque espère qu’un partenariat avec les agences de développement comme l’Agence Française de Développement ou la Banque Européenne d’Investissements rapportera des financements à long terme pour lever son ratio actuel de liquidité équivalent à 42%. La Banque de Kigali est en bonne voie pour trouver les 35 millions de dollars nécessaire à son action.
Les investisseurs étrangers ont ainsi acquis les 120 millions de part correspondant à 40 % des actions offertes. Les actions se vendant à 0,21 dollars Américain, avec un minimum de 100 actions. La Banque de Kigali devrait donc doubler le nombre de ses succursales d’ici les deux prochaines années.
Selon les rapports du FMI, le Rwanda est à la traîne par rapport aux autres Etats de l’Afrique orientale en termes d’actifs bancaires vu comme pourcentage du produit intérieur brut. Cette participation des capitaux étrangers qui engendrerait 13 millions de dollars US de bénéfice à la fin de l’année financière 2011, lui permettrait de gagner une place en tête du tableau.