L’Angola est la troisième destination des investissements extérieurs chinois dans le monde et la première en Afrique, révèle une étude de l’unité de recherche AidData de l’Université William & Mary, aux Etats-Unis.
Sur la base des considérations financières, l’institut chiffre les investissements chinois en Angola à 16,5 milliards de dollars US entre 2000 et 2014, derrière la Russie (36,6 milliards) et le Pakistan (24,3 milliards).
L’Ethiopie, deuxième nation africaine dans le classement avec 14,8 milliards dollars US, occupe la quatrième place mondiale, suivie du Soudan, avec 10,2 milliards dollars d’investissements chinois.
Sur le plan du nombre de projets financés par l’ensemble des investisseurs chinois, l’Afrique domine le top 10, avec notamment le Zimbabwe, troisième mondial, qui s’adjuge la première marche du podium africain, avec 120 projets.
L’Angola arrive en quatrième position avec 110 projets financé par Pékin. Viennent ensuite le Soudan (108 projets), la Tanzanie (101 projets) le Ghana (95 projets) le Kenya (89 projets) et l’Ethiopie (88 projets).
Selon les résultats de l’étude d’AidData, la Chine qui est restée pendant des décennies, un bénéficiaire d’aide, est passée au « statut de donateur net », devenant ainsi l’un des acteurs les plus importants de la politique étrangère dans le monde actuel.
Le géant asiatique a investi plus de 354,4 milliards dollars US à travers le monde au cours des 15 années analysées, talonnant les Etats-Unis, dont les investissements s’élèvent à 394,6 milliards US au cours de la période prise en compte.