La Japon vient de débourser la somme de 340 millions de dollars en faveur du Kenya, pour le financement de la deuxième phase du projet d’extension du port de Mombasa.
Avec ce financement, le pays va lancer le processus d’appel d’offres, afin que les travaux puissent démarrer d’ici janvier 2018, a annoncé la directrice générale de la Kenya Ports Authority (KPA), Catherine Mturi-Wairi.
Ce projet d’extension du port de Mombasa a été lancé en mars 2012 avec l’aide de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). En février 2016, le projet a livré trois postes d’amarrage et, en septembre, un terminal à conteneurs d’une capacité de 550.000 Equivalent vingt pieds (EVP). La capacité totale du port a été portée à 1,5 million EVP, faisant de lui le deuxième plus grand port à conteneurs d’Afrique, après celui de Durban en Afrique du Sud.
Selon les dernières données de la KPA, le trafic de marchandises via Mombasa a enregistré une croissance de 12% au cours des six premiers mois de 2017. L’autorité portuaire du Kenya attribue cette performance à la construction du deuxième terminal à conteneurs au port de Mombasa.
La nécessité de mettre en place une telle infrastructure se reflète dans la course entre le Kenya et la Tanzanie, pour s’imposer comme la porte d’entrée du commerce pour les régions de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale. Les deux pays sont en train de connecter leurs principaux ports, par l’intermédiaire de lignes ferroviaires à coup de milliards de dollars, à trois des pays des Grands Lacs (Rwanda, Burundi et l’Ouganda).
La troisième phase du projet devrait être achevée en 2022 et consistera en la construction d’un autre poste d’amarrage, l’achat de nouveaux équipements sophistiqués et des travaux de dragage pour augmenter la capacité du chenal d’approche et du bassin d’évitage de Mombasa.