La société française Arianespace précisait dernièrement dans un dossier de presse que ce premier satellite marocain a été réalisé pour une valeur de 500 millions de dollars, par le consortium Thales Alenia Space en tant que mandataire et Airbus en co-maîtrise d’œuvre.
Le Royaume du Maroc mettra en orbite en 2018, un deuxième satellite du même type «Pléiades». Ce genre de satellite équipé d’une technologie de pointe, est capable de prendre des photos d’observation de haute résolution concernant de vastes zones de la surface de la terre, et ce, depuis l’espace.
Les satellite Pléiades sont capables de photographier des zones de 800 kilomètres d’amplitude, avec moins d’un mètre de résolution, de quoi inquiéter les voisins immédiats du Maroc, notamment l’Espagne et surtout l’Algérie qui garde fermées ses frontières terrestres avec le Royaume depuis plus de 21 ans.
Il servira, selon l’agence française Arianespace, aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral.
Le satellite capable d’identifier même un véhicule au sol, pourrait également servir pour la surveillance du trafic de drogue et des flux migratoires au niveau des frontières terrestres et maritimes (3500 Km) du Royaume.
Avec la mise en orbite de ses deux Satellites «Mohammed VI–A» et «Mohammed VI-B», le Royaume chérifien rejoint le cercle très fermé des pays disposant d’un satellite dans l’espace et serait un pays pionnier en Afrique dans le domaine de la technologie spatiale.