Le président turc, Recep Tayyip Erdogan est attendu ce vendredi au Mali, dernière étape d’une nouvelle tournée africaine entamée le 27 février dernier et qui l’a conduit tour à tour, en Algérie, en Mauritanie et au Sénégal.
A Bamako comme dans les précédentes capitales visitées, il a été question pour le président turc, de renforcer la coopération économique avec ces pays, et gagner davantage de terrain sur le continent noir, où la Chine et d’autres puissances occidentales sont fortement présentes.
Au Sénégal, qu’il doit quitter ce vendredi après un séjour de 24 heures, Recep Erdogan a signé, avec son homologue sénégalais, Macky Sall, des contrats de partenariat dans les secteurs des hydrocarbures, des mines et du ferroviaire.
La veille, en Mauritanie, ces accords étaient beaucoup plus axés sur le domaine de la pêche et de l’économie maritime, l’agriculture, le renforcement et la protection des investissements, le tourisme, la coopération dans le domaine des hydrocarbures et des mines, la circulation et le séjour des personnes, la présence en Mauritanie d’écoles turques et la coopération en matière de bourses de l’enseignement supérieur.
En Algérie, principal partenaire commercial de la Turquie en Afrique, il était essentiellement question de consolider les acquis.
Depuis son arrivée au pouvoir, en 2003, Erdogan a entrepris de renforcer les liens entre la Turquie et le continent africain. Un effort qui s’est concrétisé notamment par la multiplication des ambassades turques sur le continent noir, et des dessertes de la compagnie aérienne Turkish Airlines.