Le sommet des chefs d’Etats du Conseil de paix et de sécurité (COPAX) de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) prévu début mars à Libreville, la capitale du Gabon, puis reporté sin-die, se tiendra finalement en juin 2018, a annoncé en milieu de semaine, le secrétariat général de l’institution dont le siège est basé à Libreville.
Aucune raison n’a toujours été avancée pour justifier le report de cette rencontre, au cours de laquelle les 11 pays de la CEEAC devront se pencher sérieusement sur les nombreux défis sécuritaires auxquels ils sont confrontés.
Les frappes de la secte islamiste nigériane Boko Haram au Tchad et au Cameroun, la tentative de déstabilisation de la Guinée Equatoriale via des mercenaires venus de l’étranger ainsi que la montée des extrémistes en Centrafrique, sont autant de défis qui inquiètent au plus haut sommet des Etats membres.
A ces menaces, s’ajoutent celle de la piraterie maritime, qui est monnaie courante dans les eaux des pays de la CEEAC, sans oublier que la quasi-totalité de ces pays sont confrontés, chacun, au moins à une crise sociopolitique.
Le président gabonais et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba a d’ailleurs récemment effectué une tournée dans tous les pays membres de la communauté, afin de mobiliser ses paires autour la rencontre de Libreville.
La CEEAC est composée de 11 Etats membres à savoir, l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.