L’Institut national de la statistique (INS) du Niger vient de publier son rapport d’activités pour le compte de l’année 2017, faisant état d’une régression du prix de ce minerai, dont le pays est le quatrième producteur mondial.
Au cours de l’année dernière, annonce l’INS, l’uranium a été vendu à 50 364 FCFA le kilogramme, contre 63 850 FCFA en 2016, soit une baisse de 13 486 FCFA en valeur nette. C’est le niveau le plus bas depuis 2015, où la vente s’était établie à 51 253 FCFA le kilo.
Sur les six dernières années, la tendance des prix est toujours à la baisse, ce qui n’arrange bien évidemment pas le Niger, producteur majeur de l’uranium dans le monde et dont les exportations représentent l’une des plus importantes sources de devises pour l’économie du pays.
L’uranium du Niger, exploité par l’entreprise française Areva depuis le début des années 1970, est exporté dans plusieurs pays dans le monde et en France plus particulièrement, dont 80% de l’électricité est d’origine nucléaire, c’est-à-dire issue de la transformation de l’uranium. Pourtant, le Niger a l’un des taux d’électrification les plus bas du monde, soit moins de 10%.