Après le Kenya voisin, le constructeur automobile allemand Volkswagen, vient d’ouvrir une nouvelle usine d’assemblage de voiture au Rwanda, une première et une aubaine pour ce pays en voie d’industrialisation.
Les nouvelles installations ont été inaugurées ce jeudi, en présence du président rwandais, Paul Kagame et du PDG de Volkswagen en Afrique du Sud, Thomas Schafer.
Au Rwanda, Volkswagen envisage de produire 5.000 véhicules par an. Les premiers modèles qui sortiront de ses usines sont les Passat et les Polo. Tous les engins assemblés seront destinés à la population locale et aux autres pays africains.
Le constructeur allemand entrevoit en outre un système de covoiturage à l’image d’Uber. Pour gérer ce service, Volkswagen a fait appel à une entreprise locale, tandis qu’une autre a été sollicitée pour développer une application Smartphone en lien avec le service.
Ces différents projets permettront la création de quelque 1.000 nouveaux emplois pour des investissements estimés à 15 millions d’euros, assure le constructeur.
Pour la vice-gouverneure de la banque centrale du Rwanda, Monique Nsanzabaganwa, l’arrivée du constructeur automobile allemand est «un vote de confiance » pour le pays, idéal pour la création d’emplois et cela fait du Rwanda, «un endroit propice aux services et dans le cas actuel, l’industrie».
Le PDG Thomas Schafer justifie le choix de ces investissements au Rwanda, par sa stabilité économique et la relative sécurité qui y règne. Mais c’est surtout que le Rwanda reste une marché plus ou moins vierge en terme de véhicules neufs.
En 2017, quelque 300.000 voitures ont été immatriculées au Rwanda, pour une population de 12 millions de personnes, selon les registres des autorités fiscales. La plupart de ces véhicules étaient des voitures d’occasion importées du Japon.