L’Union africaine (UA) continue de mobiliser les pays du continent pour adhérer au projet de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).
Lors de son 31ème sommet tenu en début de semaine à Nouakchott (Mauritanie), cinq nouveaux pays ont rejoint l’accord.
Il s’agit du Burundi, du Lesotho, de la Namibie, de la Sierra Leone et surtout de l’Afrique du Sud, l’une des plus grosses économies du continent. Ils viennent s’ajouter aux 44 pays qui ont déjà signé l’accord portant création d’un marché commun sur le continent.
Actuellement, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent. L’UA estime que l’élimination progressive des droits de douane entre membres de la ZLEC permettra d’augmenter de 60% les échanges commerciaux intra-africains d’ici à 2022.
La ZLEC constitue donc une zone commerciale de libre-échange, afin d’élargie le marché africain, et de dynamiser le développement économique du continent noir.
C’est un pas majeur pour l’Afrique qui veut ainsi jouir de son gigantesque marché riche de 1,2 milliard de potentiels consommateurs. L’adhésion de l’Afrique du Sud, économie la plus industrialisée du continent, est également une avancée notable, aux côtés du Maroc, un autre poids lourd du continent.
Mais le Nigeria, la deuxième économie du continent, demeure le grand absent de cet accord. Son président, Muhammadu Buhari a décidé de reporter l’adhésion à cette zone, afin de «donner plus de temps aux consultations» dans son pays, où l’accord suscite certaines résistances.