De janvier à mars 2018, les recettes publiques (fiscales et non fiscales) au Burkina Faso et les dons enregistrés par le trésor public s’élèvent à 370 milliards FCFA contre 308,5 milliards à fin mars 2017, soit une progression de 19,9%, a annoncé l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) du Burkina Faso.
L’INSD a révélé dans son dernier rapport, les chiffres des opérations fiscales du pays au premier trimestre 2018, qui ont état d’une nette amélioration par rapport à la même période de l’année dernière.
Les détails montrent que les recettes fiscales s’établissent elles seules, à 300,2 milliards FCFA au cours de cet exercice, soit une augmentation de 42,1 milliards par rapport à l’année précédente.
Cette évolution s’explique essentiellement par la hausse constatée au niveau des taxes sur biens et services (+27,2 milliards), des impôts sur revenus et bénéfices (+9,6 milliards) et des impôts sur commerce et transactions internationales (+5,3 milliards), explique le rapport de l’INSD.
Quant aux recettes non fiscales, leur recette s’élève à 6,4 milliards FCFA (+24,3%). Pour ce qui est des dons, le rapport indique qu’ils ont été mobilisés à hauteur de 36,9 milliards de FCFA à fin mars 2018, en augmentation de 13,00 milliards de FCFA par rapport à fin mars 2017.
Cette progression est due «exclusivement à la hausse des dons Programme de 13,7 milliards de FCFA. Les dons Projets ont connu quant à eux une légère baisse de 0,7 milliards de FCFA», précise l’INSD.
Le rapport indique, en outre, que les dépenses totales et prêts nets du pays cumulent à 462,6 milliards FCFA à fin mars 2018, contre 343,3 milliards de FCFA à fin mars 2017, soit une hausse de 119,3 milliards.