L’Institut sénégalais du Pétrole et du Gaz (INPG) devrait bénéficier prochainement de l’appui financier de la compagnie pétrolière britannique BP, qui s’est engagée à investir «plusieurs millions de dollars» pour aider à renforcer les capacités du pays dans le secteur des hydrocarbures.
Le financement de la société britannique dans cet institut tout juste créé par les autorités sénégalaises, est le fruit d’un accord signé par BP et son partenaire Cosmos Energy, avec le Comité sénégalais d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz). Il devrait s’étendre «au moins jusqu’en 2001», selon un communiqué de Dakar.
Entre 2014 et 2016, d’importantes réserves de pétrole et de gaz ont été découvertes au large des eaux sénégalaises et à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal.
Les deux pays ont conclu en février dernier, un Accord de coopération internationale (ACI) portant sur l’exploitation, à partir de 2021, du gisement gazier offshore commun « Grand Tortue-Ahmeyim » (GTA) estimé à 450 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent de 14% des réserves de gaz du Nigeria. L’accord a récemment été approuvé par les députés sénégalais.
Le texte permet au découvreur américain Kosmos Energy et au britannique BP de décider, au cours de cette année, du lancement de l’exploitation du gisement. La multinationale pétrolière britannique envisage de faire ses premières livraisons de gaz sur le marché mondial à l’horizon 2021.