La 7ème édition du camp i-Boot international s’est ouverte ce mercredi 24 octobre à l’Université Mohammed V de Rabat, la capitale du Royaume du Maroc.
L’événement va permettre aux participants de concourir avec leurs idées pour gagner une récompense de 10.000 dollars américains, qui sera remise au détenteur de l’idée la plus innovante pour soutenir sa mise en œuvre. Au même moment, d’autres prix et des bourses sont prévus à l’intention des finalistes.
Plus de 300 jeunes africains prennent part à ce camp qui les habilitera à construire des entreprises durables, numérisées et viables, de part et d’autre des frontières africaines, dans un marché compétitif caractérisé par la rapidité des échanges, indique un communiqué de l’Alliance des Jeunes pour le Leadership et le Développement en Afrique (YALDA), organisatrice de l’évènement.
L’élargissement de l’accès à Internet permettra de réorganiser la prestation des services de santé et des services publics en les rendant plus efficaces et moins chronophages, estime Matthews Mmopi, président de YALDA International.
« L’amélioration de la culture numérique des jeunes Africains leur offrira davantage d’opportunités de créer des entreprises efficaces non seulement dans leurs propres pays mais également en Afrique, en les aidant à réduire leurs coûts et à augmenter leurs ventes à l’aide de stratégies numériques besoin d’emplois pour leurs pairs », a-t-il souligné.
Mmopi ajoute que ce Camp i-Boot se donne ainsi pour objectif d’identifier les moyens de mobiliser le plus grand atout de l’Afrique, sa population, afin que cette dernière puisse contribuer de manière significative au développement du continent grâce aux TIC.
Une Afrique innovante et connectée ne peut être pleinement réalisée que si le continent tire parti de ses ressources humaines, caractérisées par une forte population jeune, soutient YALDA.
L’Alliance reconnait que les jeunes africains font face à des défis notables tels qu’un accès insuffisant à l’information, à des infrastructures TIC durables, aux opportunités de motivation et de mentorat, au capital d’amorçage, des politiques gouvernementales parfois insuffisantes et un chômage massif.