La Confédération des syndicats des régies financières et administrations (COSYREF) du Gabon a menacé ce mercredi, d’entrer en grève dans les prochains jours, pour faire entendre ses revendications, alors que le pays vit dans l’incertitude depuis l’hospitalisation à Ryad en Arabie Saoudite du président, Ali Bongo Ondimba.
Cette grève qui risque de paralyser l’administration gabonaise, vise à forcer le gouvernement de répondre aux revendications des agents des régies financières, regroupant les ministères du Budget et des Comptes publics, de l’Economie, du Pétrole et des Hydrocarbures. Ces employés réclament un nouveau cadre juridique devant désormais encadrer leurs différentes primes.
Le 7 novembre dernier, la COSYREF avait déjà menacé d’observer une grève pour ces mêmes revendications, mais le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, a appelé au calme, invitant les dirigeants de ce syndicat à la table des négociations.
Mais ces discussions avaient achoppé sur plusieurs points de blocages, et d’autres séances sont prévues dans les prochains jours. Une assemblée générale de la COSYREF est prévue pour le 28 novembre prochain, afin de décider de la conduite à tenir.
L’économie gabonaise traverse une zone de turbulence depuis un moment déjà, obligeant les dirigeants à resserrer davantage les budgets. Pour ne rien arranger, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba est sérieusement souffrant et hospitalisé depuis un mois à Ryad. Selon la présidence, il va mieux et recouvre progressivement ses facultés.