Les micros, petites et moyennes entreprises trouvent petit à petit leurs places sur la scène économique angolaise. Le président de l’Association Industrielle d’Angola s’est réjouis de la récente loi sur les micros, petites et moyennes entreprises. Il a également rappelé la nécessité pour ces dernières d’organiser et d’actualiser leurs comptabilités pour bénéficier de financement bancaire et interagir avec l’Etat. Il a ajouté que les MPME donnaient vie à l’économie et étaient une alternative pour la lutte contre la pauvreté au profit du développement durable. Les micros entreprises en Angola sont celles employant jusqu’à 10 salariés ou ayant un chiffre d’affaires inférieur à 250000 dollars US alors que les petites entreprises représentent celles employant jusqu’à 100 travailleurs ou un chiffre d’affaire compris entre 250000 dollars US et 3 millions de dollars US. Les moyennes entreprises quant à elles sont définies par la nouvelle loi comme celles engageant jusqu’à 200 employés ou présentant un chiffre d’affaire compris entre 3 et 10 millions de dollars US. Selon le ministre angolais de l’Economie, Mr Abraão Gourgel, les MPME garantissent le développement économique d’un pays. Le ministre a tenu ces propos lors de la troisième session plénière extraordinaire de l’Assemblée nationale portant entre autre sur l’approbation de la loi sur les MPME. Il a également indiqué que ces entreprises faisaient partie intégrante du processus de développement économique de l’Angola. Si les grandes entreprises permettent de dynamiser l’activité économique nationale tout en améliorant également les résultats annuels de l’Etat, il n’en reste pas moins vrai que les MPME sont les bases du développement, créant de l’emploi et assurant la redistribution des richesses.