Les concessionnaires miniers au Zimbabwe ont jusqu’au 30 avril 2020 pour payer à l’Etat, ce qu’ils lui doivent, sous peine de perdre leur licence, ont prévenu les autorités de Harare cette semaine.
L’ultimatum émane du ministre des Mines, Winston Chitando qui, dans un communiqué, invite les concernés à «observer leurs obligations de payer le renouvellement annuel de leur licence».
«Tous les détenteurs de concessions minières qui devaient de l’argent au ministère des Mines à la date du 31 janvier 2020, auront jusqu’au 30 avril pour payer. Faute de quoi, ils perdront leur titre», prévient le ministère de tutelle. Les arriérés des compagnies minières envers l’Etat s’élèveraient à plusieurs millions de dollars, selon une source du secteur.
Pays au sous-sol riche, le Zimbabwe tire une bonne partie de ses recettes en devises de l’activité minière, mais le pays est empêtré dans une crise économique et financière qui se caractérise par des pénuries d’électricité, de carburants, de médicaments, et un taux de chômage galopant, etc.
Les opérations minières sont handicapées par de longues heures de délestages qui obligent les sociétés à utiliser des générateurs, ce qui augmente leur coût de production.