L’une des faiblesses des pays en voie de développement se traduit par une totale dépendance administrative et économique de la périphérie vis-à-vis du centre. Pour ce qui est de l’Angola, c’est dans la ville de Huambo au sud-est de la capitale angolaise qu’un économiste du pays a fait part des résultats d’une étude menée sur les déséquilibres dont souffre le pays.
Cette étude lui a permit de mettre en relief les principales sources d’inégalités entre le centre et la périphérie. L’économiste angolais Manuel José Alves, directeur d’un centre d’étude et recherche scientifique du pays, a récemment écrit sur les inégalités et asymétries régionales en Angola. Au cours de la présentation de son ouvrage, il a stigmatisé le fait qu’une grande partie des richesses du pays était concentrée à Luanda. Et cette prédominance des activités productives économiques constitue la principale cause d’inégalités économiques dans le pays.
D’après les chiffres Luanda détiendrait 70 % du PIB angolais et il en est de même des taux pour le volume d’affaires en termes d’activités économiques. Aussi, Luanda possède des taux élevés d’individus formés et des compétences reconnues. Ce qui selon l’économiste justifie les asymétries entre la capitale et les provinces. Le chercheur a conclus ses mots en soutenant qu’il était urgent de faire appel à une démocratisation d’opportunités, notamment dans l’éducation et l’instruction afin de pourvoir au besoin de ressources humaines au niveau des régions.
En effet leur développement en dépend. Il a également fait appel à l’exécutif angolais, concluant qu’il est impérieux que ce dernier adopte des politiques concrètes visant à réduire les déséquilibres régionales qui d’après lui pourraient avoir un reflet direct sur le développement intégral et harmonieux du pays.