Parmi les objectifs fixés par l’Angola pour atteindre son niveau de développement souhaité, on trouve celui lié au secteur agraire. En effet, l’insécurité alimentaire en Afrique exacerbée par la flambée des prix des denrées alimentaire devient un grand défi auquel la plupart des pays du continent doit faire face. Il s’avère pour l’Angola que cette réalité a entraîné une forte croissance de la demande des produits alimentaires notamment les céréales.
A cet effet, le directeur général de l’Institut National de Céréales a annoncé ce mercredi à Luanda que le secteur agraire du pays nécessitait 4 millions de tonnes par an pour satisfaire les besoins réels de consommation humaine, animale et industrielle.
Donnant son avis sur la mise à profit de la production agricole, le responsable a souligné que 85 % de la quantité susmentionnée devrait provenir de la production annuel de mais. Autrement dit le pays devra produire environ 1million de tonne de mais par an. Il faut rappeler que la production de céréales durant la campagne agricole 2009/2010 a enregistré une augmentation de l’ordre de 125.000 tonnes. Ce qui correspondait à un accroissement de 12 % comparativement à la récolte précédente.
C’est certainement au vu de cette expérience que Benjamin Castello a déclaré qu’il estime que le secteur agraire angolais atteigne une production moyenne, en céréales, d’environ deux millions de tonnes par an. Le ministre de l’Agriculture, Développement Rural et Pêche a également souligné que pour assurer l’augmentation de la productivité et pour garantir la qualité et la sécurité alimentaire en Angola, il est obligatoire de faire usage fertilisants à la lumière des normes techniquement recommandées. Le gouvernant a enfin souligné qu’un programme d’encouragement à l’augmentation de la production du Mais était en cours.