En matière de charbon les analystes pensent que le Mozambique, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe ont ensemble un fort potentiel d’exportation estimé à plus de 50 millions de tonne par an, ce qui représente des recettes considérables. Relativement au prix de la tonne qui oscille actuellement entre 250 et 300 dollars US la tonne, les recettes à générer seraient de l’ordre de 12 à 15 milliards de dollars US par an, supérieur aux PIB du Zimbabwe et du Mozambique.
Une telle hausse de production hisserait plus haut l’Afrique australe au rang des grands exportateurs mondiaux de charbon où elle siège déjà. Le charbon représente un marché non négligeable dans la consommation énergétique mondiale et la tête d’exportation est actuellement détenu par l’Australie avec près de 170 millions de tonnes par an. Cependant, si l’Afrique australe additionne le Mozambique, qui est déjà présenté comme le prochain Queensland, Limpopo en Afrique du Sud ainsi que des Vele charbon, Makhado et des actifs Soutpansberg au potentiel du Zimbabwe, sa contribution combinée prendrait plus d’envergure. L’expansion et la croissance des compagnies de charbon dans la région témoignent de ce fort potentiel.
La compagnie Coal of Africa a à elle seule augmentée sa production de 75%, améliorant ses bénéfice brute de 40% avec une hausse des revenus de 166%. Bien plus qu’une simple augmentation de recettes prévues, une synergie de travail commune avec des objectifs économiques de base commune auront pour effet l’amélioration de l’activité économique de la région. Elle permettra d’optimiser les recettes, créer des milliers d’emploi, ramener des devises à la région et augmenter sa masse monétaire.