Les négociants de cacao de Côte d’Ivoire dénoncent le monopole des multinationales du chocolat.
« Il faut absolument que les six multinationales qui achètent en Côte d’Ivoire à travers leurs filiales aient l’obligation d’allouer systématiquement 20% à 30% de chacun de leurs contrats aux transformateurs et exportateurs Ivoiriens » a déclaré Fabien Guei, porte-parole du Groupement des négociants ivoiriens (GNI).
« Il ne s’agit pas de les écarter du marché ivoirien, mais de permettre aux opérateurs ivoiriens de participer durablement à la commercialisation externe du cacao de leur pays et cela de manière plus juste et équilibrée », a poursuivi M. Guei.
Pour le GNI, il faut « mettre fin au monopole » du groupe helvétique Barry Callebaut, numéro un mondial du chocolat industriel, de Olam (Singapour), Cargill (Etats Unis), Ecom (Suisse) et des groupes français Sucden et Touton.
Ces six multinationales dominent le marché ivoirien des exportations en achetant la quasi-totalité de la production nationale de cacao dont plus de 80% est acheminée vers l’Europe.