Les géants de l’énergie, BP et ENI sont en pourparlers afin de fusionner leurs opérations pétrolières et gazières en Angola.
Dans un communiqué conjoint publié ce mercredi, les deux sociétés annoncent avoir signé un protocole d’accord non contraignant et envisagent une coentreprise qui comprendra leurs installations de gaz naturel liquéfié (GNL), l’idée finale étant d’aboutir à la création de l’«une des plus grandes sociétés énergétiques d’Afrique».
Alors que les deux sociétés se préparent à se tourner vers les énergies renouvelables, la scission d’actifs pétroliers et gaziers est considérée comme le meilleur moyen pour elles de tirer davantage parti de leurs actifs pétroliers et gaziers. Elles ont d’ailleurs des joint-ventures fructueuses en Norvège, qui serviront de modèle à leur projet en Angola.
Un plan d’affaires sera convenu pour permettre aux entreprises «de saisir les futures opportunités d’exploration, de développement et éventuellement de croissance du portefeuille, à la fois en Angola et au niveau régional», indique le communiqué conjoint.