Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et l’investisseur israélien, Dan Gertler sont actuellement en désaccord sur l’exploitation pétrolière sur le sol congolais, près de la frontière ougandaise.
Dans un courrier en date du 16 juin et révélé par la presse ce dimanche, Kinshasa estime que les permis d’exploitation accordés à deux des sociétés de Gertler en 2010 pour les blocs 1 et 2 près de la frontière ougandaise avaient expiré et que les entreprises ne sont entrées en production dans aucun des deux blocs qui contiendraient potentiellement plus d’un milliard de barils de pétrole.
Une décision que réfute ‘’Oil of DR Congo’’, superviseur des intérêts pétroliers de Gertler au Congo, expliquant que le statut des blocs ne pouvait pas être modifié, en raison d’un «cas de force majeure» qui a été déclaré l’année dernière pour cause de l’absence de progrès du Gouvernement dans la sécurisation d’un moyen d’exportation du pétrole.
«La force majeure a ensuite été confirmée en mai 2021 par le Conseil d’État et reste donc en place jusqu’à ce que les raisons de la force majeure soient résolues, par la loi», a déclaré le porte-parole d’Oil of DR Congo.
Dans son courrier, le ministère congolais des Hydrocarbures indique également qu’il sera mis fin à l’accord de partage de la production conclu en 2010 et demande aux entreprises de Gertler de «transférer toutes les données techniques» et de «payer les frais dus en vertu du contrat», sans préciser le montant du dû exigé.