La Namibie, vient d’enregistrer après deux années successives un excédent sur sa balance commerciale. C’est ce qui ressort du dernier rapport trimestriel de la « Bank of Namibia » présenté par son directeur adjoint Paul Hartmann. La réalisation de ce surplus serait une conséquence assez logique des apports de transfert courant et de la hausse des exportations, complétée par l’investissement international. Ce dernier a enregistré un excédent de 22,9 milliards de dollars namibien (2,8 milliards de dollars US) représentant une augmentation de 4,6% par rapport au trimestre précédent. Les investissements d’origine étrangère en général et les Investissements Directs Etrangers (IDE) en particulier seraient donc à la base de la situation excédentaire que vient de connaitre ce pays de l’Afrique australe à la fin de ce trimestre.
Malgré cet excédent, les menaces de l’économie namibienne n’ont pas totalement disparu car au cours de ce même trimestre, et contrairement au secteur de la construction et de celui du tourisme, l’agriculture qui est un des poumons du système financier du pays, n’a relativement pas été rentable. En parallèle, les secteurs manufacturier, minier et de la production des boissons gazeuses ont également affiché des ralentissements.
Notons également que la crise des dettes souveraines de l’euro joue un rôle limitant dans l’économie de la Namibie d’autant plus qu’ elle réduit le bénéfice d’exportation à cause d’une demande beaucoup plus faible. La positivité de la balance commerciale namibienne prouve combien les autorités financières du pays ne ménagent aucun effort pour relancer l’économie, mais il leur faudrait plus de dynamisme afin de développer et d’accroître la production nationale car c’est bien elle qui permettrait une reprise palpable par l’ensemble de la population.