La chambre de commerce et de l’industrie mauricienne a annoncé récemment que l’indice de confiance des hommes d’affaires avait spectaculairement chuté de 12 points dans tous les secteurs confondus. En même temps le Bureau Central des statistiques (BCS) de l’île Maurice enregistrait une baisse de la croissance du Produit Intérieur Brut de 4,5% à 4,1%. Au regard des ces chiffres, il est évident que l’économie de cet île de l’océan indien rencontre quelque peu des problèmes. Les exportations mauriciennes se trouvent également en mauvaise posture à cause de la crise de la dette souveraine dans laquelle se sont embourbés les pays européens. Ces derniers sont en effet considérés comme les principaux partenaires d’échanges avec l’île Maurice. Par ailleurs la France qui constitue le principal pourvoyeur des touristes à l’île, a elle enregistré une croissance insignifiante à la fin du deuxième trimestre, rendant ainsi la situation économique du pays un peu plus difficile. Tous les secteurs de l’économie sont donc en berne.
Le sucre subirait une réduction de 6,4% par rapport à la même période de l’année passée, les entreprises d’exportations connaitraient une baisse de 6% et le secteur de l’alimentation enregistrerait une performance à moitié moins bon qu’en 2010. Seuls les secteurs d’hôtellerie et de finance offshore devraient connaître une amélioration à la fin de cette année un tout petit peu mouvementée. En outre, l’instabilité du climat politique décourage encore plus les hommes d’affaires qui n’arrivent pas à exercer avec sérénité. Toutefois, les autorités mauriciennes ont affirmé être capables de relever cette situation de crise. La manière dont ils ont transformé l’industrie sucrière, que beaucoup avaient condamnée il y a quelques années, témoigne de leur détermination à entreprendre de grandes choses.