Des transformateurs locaux de noix de cajou de Côte d’Ivoire ont déploré, lundi à Abidjan, leur « mise à l’écart » dans les exportations d’amandes de cette graine, alors que le pays s’est hissé sur le podium mondial en 2021.
« Sur 20 transformateurs ivoiriens seuls 4 sont en capacité d’opérer », dénonce le Groupement des Industriels du Cajou en Côte d’Ivoire (GIC-CI), dans un communiqué.
Selon les industriels locaux, « 80% des usines des (transformateurs) nationaux sont soit à l’arrêt ou au bord de la faillite, en raison d’un manque de financement étatique ».
La campagne 2022 de production de noix de cajou en Côte d’Ivoire s’est ouverte vendredi sous de « bonnes perspectives », avec un objectif de plus d’un million de tonnes, selon le Conseil coton-anacarde (CCA).