La nouvelle charte de l’investissement au Maroc a fait l’objet, mercredi, d’une séance de travail présidée par le Roi Mohammed VI, avec pour objectif de porter la part de l’investissement privé aux deux tiers de l’investissement total dans le Royaume à l’horizon 2035.
Inscrit dans l’esprit du Nouveau modèle de développement au Maroc, le projet se fixe comme objectif d’inverser la tendance actuelle où l’investissement privé représente près d’un tiers seulement de l’investissement total, l’investissement public représentant les deux tiers.
Un dispositif de soutien principal est prévu, avec des primes communes en soutien aux investissements, une prime territoriale additionnelle visant à encourager l’investissement dans les provinces les moins favorisées et une prime sectorielle additionnelle, accordant des incitations en vue de dynamiser les secteurs porteurs.
Ce projet prévoit également des mesures d’appui exclusives pour les projets à caractère stratégique tels que les industries de la défense ou l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’un dispositif de soutien spécifique destiné aux très petites, petites et moyennes entreprises, en plus d’un dispositif pour le développement des investissements marocains à l’étranger.
Le Souverain marocain a insisté sur le relais que devrait prendre le secteur privé national dans ce chantier, en invitant le gouvernement à associer activement les opérateurs privés à la mise en œuvre de la charte, dont la confédération patronale (CGEM) et le Groupement bancaire marocain (GPBM).