La consommation pétrolière de l’Angola a connu une augmentation de près 74% entre 2006 et 2011. Sur la base des données à la disposition du ministère des hydrocarbures, le produit le plus utilisé est le gazoil, qui a atteint 2 millions de tonnes métriques équivalant à 52% de l’ensemble des produits pétroliers exploités en Angola. La consommation d’essence vient elle en deuxième position avec un total de 895 milles tonnes représentant 23% du total de consommation. Dans cette lancée, la Société Nationale de Combustibles d’Angola (Sonangol) a élaboré un programme de mise en place d’unités de production à travers l’ensemble du pays pour revitaliser le secteur des hydrocarbures angolais.
La compagnie pétrolière de Luanda (capitale de l’Angola) réalise d’ ailleurs un programme de création d’industries pétrolières et d’énergies renouvelables, avec comme support financier les recettes dues à l’augmentation de la consommation. Toutefois, il est indispensable d’établir une évaluation et une observation de la croissance des produits pétroliers. Cette évaluation consisterait à garantir la sécurité dans l’approvisionnement en termes de quantités et de qualités, pour sauvegarder la longévité des équipements. Outre la sauvegarde de la longévité des équipements, le contrôle des hydrocarbures permettront de surveiller l’impact environnemental résultant de l’utilisation accrue de ces produits.
Pour ce faire, le ministère angolais de pétrole a tenu à organiser un séminaire à Luanda dans le but de distiller aux spécialistes des entreprises de ce secteur, des connaissances dans la spécification des produits pétroliers. Cet entretien permettrait d’élaborer un nouveau règlement tenant compte de l’accroissement de la consommation des hydrocarbures. Cela est d’autant plus important que depuis le premier septembre dernier, l’Angola serait permis de raffiner son pétrole, de l’emmagasiner, de la transporter, mais surtout de le commercialiser