La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé ce 23 mai, avoir débloqué une enveloppe de 1,5 milliard de dollars afin d’endiguer la crise alimentaire qui se profile en Afrique.
Ce plan d’aide avait été approuvé le 20 mai dernier, dans l’optique d’«augmenter la production de blé, de maïs, de riz et de soja» en Afrique, ce qui permettra de «compenser la perte d’approvisionnement due à la guerre en Ukraine», explique un communiqué de l’institution financière.
En amont de l’ouverture des Assemblées générales de la BAD ce lundi à Accra, capitale du Ghana, son président, Akinwumi Adesina, a déclaré que la priorité de l’institution, à travers ce financement, est que l’Afrique produise elle-même de la nourriture, et qu’elle le fasse «rapidement».
Le plan d’aide de la BAD devrait «bénéficier à 20 millions d’agriculteurs africains qui recevront des semences certifiées et des technologies pour produire rapidement 38 millions de tonnes de denrées alimentaires».
Il prévoit également des prêts «pour la fourniture à grande échelle d’engrais aux grossistes et agrégateurs», et de soutenir les réformes agraires dans les pays du continent.