Le gouvernement zambien estime que l’aide étrangère et le financement national ne sont pas suffisants pour construire l’infrastructure nécessaire pour soutenir la croissance économique dans le pays. Pour ce faire la Banque Mondiale a été sollicitée pour renforcer le financement du développement du plus grand producteur africain de cuivre. Le ministre des finances, Alexander Chikwanda, affirme cependant lors d’une réunion des responsables de la banque mondiale, que la Zambie qui n’avait suffisamment pas bénéficié de l’aide de la banque Mondiale, devrait avoir la sollicitude de cette institution financière. Même si la Zambie a connu une bonne croissance annuelle de plus de 6%, les routes restent encore délabrées empêchant ainsi près de 13 millions des personnes de se déplacer sans difficultés. En outre les pénuries d’électricité empêchent les investissements dans le secteur minier, qui est le poumon de l’économie nationale. Depuis sa récente élection, le président Sata Michael a annoncé son intention de construire plusieurs routes rurales, et d’entreprendre des mises à niveaux dans le secteur des infrastructures.
Cependant à côté des problèmes des routes, le secteur énergétique qui est une base du développement demande beaucoup d’investissements. Pour arriver à bout de tous ces défis et pout tenir les promesses électorales, l’administration Sata qui ne peut pas soutenir le développement économique, a besoin à côté des ressources générées en interne, d’emprunter à la Banque Mondiale. L’aide étrangère a toujours représenté près de 10% du Budget de la Zambie. Cependant avec l’omniprésence de la crise financière, il est évident que les pays donateurs réduiront leur participation. La meilleure option aurait été de réduire cette dépendance internationale, mais actuellement il est assez difficile pour la Zambie de réussir ce projet.