Depuis lundi dernier, le Cap-Vert a quitté la catégorie des Pays Moins Avancés (PMA) pour celle des Pays à Revenus Intermédiaires. Grâce à ce nouveau statut, cet Etat pourra bénéficier du système de préférence généralisée (SPG) de l’Union Européenne. Le SPG a pour but de soutenir les pays en voie de développement en générant des revenus par le commerce international. Ce, en octroyant à ces pays des préférences tarifaires lors de différentes opérations. Depuis déjà plus de 3 ans, donc en 2007, le Cap-Vert s’était engagé dans une transition pour préparer ce passage. A cette époque-là, cet Etat était déjà considéré comme ne faisant plus partie des PMA. Pour ce faire, ce pays s’était lié avec l’Union Européenne par le biais d’un accord. Aussi, cette période de transition prendra fin le 31 décembre prochain. Ainsi, à partir de l’année prochaine, le Cap-Vert verra le coût de ses transactions dans le cadre du commerce international amplement allégé. Ce qui renflouera certainement ses caisses, à voir la palette de produits qu’elle exporte couramment : banane, cacao, thé, café, sucre, poissons et produits textiles. De même, l’accès aux SPG profitera au secteur de l’import, qui ramène, en grande majorité, des produits industriels au Cap-Vert.
Ce qui s’explique par la rareté des industries sur l’archipel, un point commun partagé entre beaucoup de pays africains. En résumé, 94 % des exportations capverdiennes sont dirigées vers l’Europe et 78 % de ses importations en proviennent.