Le gouvernement du Zimbabwe a mis une pression sur les exploitants de platine en les menaçant d’interdire les exportations des concentrés non raffinés. Cette interdiction devrait servir à forcer les sociétés minières à construire des raffineries au Zimbabwe dans le but d’augmenter les revenus et la création d’emplois. Le vice-ministre des mines Chimanikire a déclaré dans ce cadre à un journal local que l’Etat ne continuera plus à exporter les emplois nationaux. Cette ancienne colonie britannique dispose de la deuxième réserve de platine au monde. Le manque d’usine de raffinage rend la production de platine insuffisante pour soutenir l’économie. Le platine est un métal de transition dur, malléable et précieux de couleur gris-blanc. C’est un métal noble résistant à la corrosion, et on le trouve souvent associé à certains minerais de cuivre ou de nickel. Il est utilisé dans les équipements des laboratoires, en médecine dentaire et dans les pots catalytiques des véhicules. Par ailleurs les sociétés exerçant dans ce domaine affirment ne pas être officiellement saisi à propos d’une probable interdiction de l’exportation de platine par le ministère de tutelle. Toutefois le ministère assure qu’il ne compte pas les contraindre au cas où elles désireraient elles-mêmes mettre en place de raffineries. En outre, le PDG du groupe « American Platinum » (Amplat) a affirmé ne pas être contre l’idée de la construction d’une raffinerie au Zimbabwe. American Platinum est le leader mondial des producteurs de platine, ce dernier pèse 450 millions $ US au Zimbabwe.
De manière générale, les sociétés minières sont en attente d’un climat d’investissement stable au Zimbabwe avant de construire une raffinerie, qui selon des analystes couterait 2 milliards de dollars US. Les autorités locales ont en effet multiplié ces derniers temps des décisions impopulaires auprès des compagnies minières.