Nouveau rebondissement dans l’affaire de la TVA au Congo. C’est le Premier ministre Adolphe Muzito lui-même qui a annoncé que les opérateurs économiques dont le chiffre d’affaires est d’au moins 80 millions de Francs congolais par an et qui sont enregistrés à la Direction Générale des Impôts (DGI) sont obligés d’appliquer la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En effet M. Muzito avait organisé une rencontre avec les bourgmestres des 24 communes de Kinshasa, où il expliquait à ces derniers les directives à suivre quant à l’application de la nouvelle réforme de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Lors de cette rencontre le premier ministre aborda ainsi le cas des opérateurs économiques dont le chiffre d’affaires est d’au moins 80 millions de Francs congolais par an ; il estime que la taxe sur la valeur ajoutée, qui remplace l’Impôt sur le chiffre d’ affaires (ICA) appliqué depuis toujours dans le pays, est une « taxe moderne » et non une nouvelle taxe. Ce qui n’épargne donc pas les opérateurs économiques. Au contraire cette taxe parait plus équitable et outre les opérateurs économiques ce sont tous les citoyens qui y sont assujettis au moment d’accéder à un bien ou un service donné. Pour éviter donc toutes tentatives de corruptions ou d’infraction le Chef du gouvernement a assuré que des dispositions économiques et monétaires seront prises contre tous les spéculateurs.
Par ailleurs des mesures de surveillance aussi seront prises notamment au niveau du service de change du Franc congolais, en collaboration avec la Banque Centrale du Congo (BCC) afin d’éviter une inflation critique des prix des biens et des services, généralement une pratique des commerçants et opérateurs économiques.