L’Office du Thé du Burundi (OTB) a indiqué dans un communiqué ce mardi, que la production du thé du pays s’est élevée à plus de 8.810 tonnes aux termes de l’année 2011 et a rapporté par la même occasion plus de 22 millions de dollars. Une performance qui est à saluer car elle constitue désormais une référence pour la production du thé et représente aussi un record dans l’histoire de la théiculture burundaise ; un apport non négligeable sur le marché tant bien national que régional. Pour le directeur général de l’OTB, Alexis Nzohabona, « L’apport en devises au pays provenant de la commercialisation du thé de l’OTB est passé de 18,2 millions de dollars américains en 2010 à 22,2 millions de dollars américains en 2011, soit une croissance de plus ou moins 4 millions de dollars américains ». Une croissance de l’ordre d’environ 22% qui permettra au pays d’asseoir un peu plus son emprise sur ce secteur très peu développé dans la sous région. Et pour un meilleur profit de ce produit, le Burundi n’a pas hésité à l’exporter. Le prix moyen réalisé à l’exportation est donc passé de 2,49 dollars le kilo à 2,80 dollars, soit une augmentation de 12%. Par ailleurs la qualité du thé burundais s’est améliorée et a reçu les hommages des acheteurs selon le directeur de l’OTB. A titre indicatif par exemple en 2010, le thé burundais occupait la 3eme place aux enchères de Mombasa (Kenya) où se commercialise le thé provenant de 11 pays africains alors qu’en 2011, il a occupé la 2ème place juste après celui du Kenya.