Le gouvernement de Namibie vient d’autoriser l’exploration de son littoral. Le français Maurel & Prom va bénéficier des deux permis d’exploration délivrés par les autorités compétentes namibiennes et leurs partenaires. La compagnie pétrolière française dispose d’une filiale en Namibie. Elle détient 37 % des intérêts de l’exploration et va prendre en charge les permis situés dans le bassin du Walwis. Ce dernier a une dimension de plus de 2500 mètres de profondeurs. La filiale de Maurel & Prom va partager le probable champ pétrolifère avec l’entreprise norvégienne PGS Seismic (48 %), spécialisée dans les services de géologie, la National Petroleum Corporation (8 %), la compagnie publique de la Namibie, et les entreprises juniors Livingstone Mining Ressource Development (4 %) et Frontier Mineral Resources (3 %). Le contrat signé entre la Namibie et le français Maurel & Prom prévoit une durée de deux ans pour sa première phase. Il oblige les entreprises engagées d’acquérir entre 600 km² et 1800 km² de sismique 2D sur les deux licences. Quant à la seconde phase, elle prévoit aussi deux ans pour une acquisition sismique 3D de 100 km2 et de 300 km2. Ce projet pourra faire de la Namibie un grand pays pétrolier. On soupçonne depuis toujours la grande richesse des bassins namibiens en pétrole. Mais, l’or noir n’a pas encore été exploité dans ce pays.
La production pétrolière de la Namibie a même été nulle en 2009 d’après les statistiques du département américain de l’Energie. Selon des sources gouvernementales, le sous-sol namibien pourrait receler 11 milliards de barils. En cas de confirmation, il se placera juste derrière l’Angola en termes de richesse pétrolière en Afrique.