Après avoir rencontré plusieurs difficultés pour la construction d’un parc éolien en 2008, un projet se développe dans la même logique de promouvoir l’énergie renouvelable. L’Afrique du Sud a présenté son premier atlas qui recense tous les principaux sites propices à l’installation de fermes éoliennes. En effet, ce projet, qui est considéré comme une opportunité pour les investisseurs, permettra au pays de réduire sa consommation de 90 à 65 % en charbon, utile à l’alimentation électrique, d’ici 2030. Financé par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et l’ambassade du Danemark, le coût du projet est évalué à 22 millions de rands, soit 3,1 millions de dollars US. Il s’étend sur trois villes côtières du Cap (septentrional, occidental et oriental) et sur les côtes Ouest et Sud du pays. Cette aide financière va aussi mener à la mise en place du South Arica Wind Programme (SAWEP), un projet destiné à réduire l’émission de gaz à effet de serre par la promotion de l’énergie éolienne. Ce qui facilitera la création du parc de Darling, avec des éoliennes de 50 mètres de haut, équivalant à la hauteur d’un bâtiment de 17 étages équipé chacun de trois hélices de la longueur d’un terrain de tennis. Jens Carten Hansen, spécialiste en éoliennes à l’université du Danemark, confirme à l’AFP qu’il existe un bon potentiel dans des vastes régions de l’Afrique du sud, totalement inexploité.
Et, poursuit-il, les turbines éoliennes de Darling tournent à une vitesse constante de 32 tours par minute, ce qui représente les premiers pas d’une industrie prête à décoller. C’est ainsi que le gouvernement sud-africain a lancé un second appel pour les producteurs d’énergie éolienne privés, afin de renforcer le réseau électrique.