Dans l’espoir d’améliorer l’état de l’économie, le gouvernement tanzanien restructure actuellement plusieurs secteurs, dont, notamment, celui de l’aviation civile. Menée par le ministère des transports, la réunion qui a eu lieu devrait aider à accélérer l’exécution du nouveau plan directeur pour l’aviation civile tanzanienne. Dans ce cadre, les carences et les besoins en matière d’infrastructures de l’aviation civile seront recensées. D’après le ministre des transports, Omari Nundu, plusieurs facteurs favorables au développement existent comme les ressources naturelles, les richesses minières, l’agriculture et l’élevage. Cependant, le secteur du transport aérien n’a vraiment pas évolué, ce qui empêche de desservir l’intérieur du pays. Ainsi, la création d’une compagnie aérienne nationale s’impose. Celle-ci participera alors aux marchés internationaux. En outre, a-t-il ajouté, le pays ne possède pas une compagnie nationale digne de ce nom capable de desservir la sous-région et bien au-delà des océans pour marquer la présence de la Tanzanie dans le monde. Dans le même ordre d’idée, il note que la plupart des aéroports devraient être rénovés afin d’être accessibles dans la nuit et permettre l’augmentation du trafic aérien. Néanmoins, la présidente du comité consultatif du gouvernement sur l’aviation et directrice à la retraite de l’autorité de l’aviation tanzanienne indique qu’Air Tanzanie créée en 1977 quelques temps après la faillite d’East African Airways, a connu des hauts et des bas.
A son avis, c’est presque un miracle qu’elle survive encore. Quoique cette compagnie ne figure pas parmi les institutions stratégiques, ses partisans estiment qu’une compagnie nationale forte, correctement financée et gérée, est une valeur ajoutée importante pour la croissance de l’économie.