Le ministre de l’agriculture du Botswana, M. Christian De Graaf, a reçu le vice-ministre chinois de l’agriculture, Niu Dun. Ce dernier a annoncé que la Chine se dit prête à investir dans le secteur agricole au Botswana pour y stimuler la production alimentaire. Un des axes de cette coopération agricole se développera par des programmes de formation renforcés des experts dans le domaine, a révélé M. Dun. Cela pourra donner un nouvel élan à l’agriculture botswanaise en très peu de temps. Dans l’avenir, des investisseurs chinois pourraient soutenir l’installation des usines de fabrication au Botswana. C’est ce qu’a demandé l’autorité chinoise à ses compatriotes. Réciproquement, le Botswana souhaite exploiter le marché chinois. Celui-ci est considéré comme une alternative pour l’exportation du bœuf par rapport aux marchés européen et américain. Dans cette perspective, le Botswana a veillé à mettre en règle tout son cheptel, les opérations à l’international étant soumises à de rigoureux contrôles. Dans ce cadre, M. De Graaf compte faire enregistrer toutes les fermes et tous les parcs. Ils seront dorénavant soumis à un régime d’achat direct pour assurer la conformité. Présentement, 80 % des agriculteurs sont affiliés à la commission de tutelle du secteur au Botswana.
La Chine est un bon exemple d’agriculture pour le Botswana. Elle est autosuffisante en matière alimentaire malgré sa population dépassant le milliard d’habitants et une demande alimentaire annuelle de 87 millions de tonnes. Le Botswana, qui n’arrive pas à assurer sa demande en nourriture de 200 000 tonnes l’année, devrait s’inspirer de ses méthodes.