Selon le fond monétaire international, l’économie angolaise subira une croissance de 9,7 % à la fin de l’année en cours. Etant la plus forte en croissance parmi les 18 pays sub-sahariens couverts par ses prévisions, le FMI, dans ses perspectives d’avenir pense que le produit intérieur brut (PIB) de l’Angola atteindra 9,7% en 2012 et 6,8% en 2013. Pour la même année, le FMI prévoyait une croissance de 5,5% en Afrique subsaharienne et que cette croissance proviendrait des pays exportateurs du pétrole. D’une façon particulière, l’accélération de la croissance économique en l’Angola est due principalement à l’exploitation précoce des nouveaux puits de pétrole. En effet, le FMI indique dans son rapport que l’Afrique sub-saharienne est l’une des régions du continent la moins touchée par la récente crise financière mondiale grâce un ralentissement au niveau de sa coopération financière avec l’Europe. Désormais, les exportations vers la zone euro représentent un cinquième des exportations de la région, alors qu’en 1990, ils représentaient deux cinquièmes .Toutefois, le fond mentionne que la priorité en Afrique orientale est la maitrise de l’inflation. Cette dernière est estimée à 11,1 % en Angola en 2012, et à 8, 3 en 2013, tandis qu’au Mozambique, elle devrait être à 7,2 % cette année et 5,6 % l’année prochaine .Quant au progrès de l’économie mondiale, le fond parait plus optimiste pour l’année en cours, et préconise un taux de croissance du PIB de 3,5 % et 4,1 % pour l’an prochain.