Nommé « axe centrale de la stratégie de croissance du gouvernement à travers l’investissement dans les infrastructures », une politique d’investissement officiellement lancé, en février 2012 par le président Jacob Zuma. Dans cette lancé, l’entreprise sud- africaine Transnet a décidé d’investir un montant de 300 milliards de rands (près de 29 milliard d’euros) sur une durée de 7 ans à travers un programme Market Damand Strategy (MDS). Le MDS se basera essentiellement sur le développement des infrastructures portuaires, des oléoducs et en particulier sur le réseau ferré du pays, qui représente a lui seul deux tiers (205 millions de rands) de l’enveloppe globale. En effet, l’objectif du groupe public serait d’abord d’allonger la part de marché du transport ferroviaire (TFR) sur ce créneau de 79 à 92 %, une plus-value qui aura une influence sur la réduction des coûts. Ensuite produire plus de volume de fret transporté par sa filiale de 200 millions à 350 millions de tonnes d’ici 2019. Plusieurs études montrent que le fret ferroviaire du pays représente 75% moins que le fret routier. Quoique, le groupe indique que cette modification des parts de marché des différents modes de transport, permettra de libérer les axes routiers et de réduire les émissions de carbone.
De même, transnet indique que la capacité du trafic des conteneurs dans les ports doublera, allant de 4,3 millions à 7,6 millions d’EVP ; et les oléoducs augmentera, venant de 3 milliard de litres pour atteindre 20 milliard de litres en 2018/2019. Cet investissement permettra au groupe de tripler leur chiffre d’affaires (46 milliards à 128 milliards de rand) d’une part, et générer 588 000 emplois direct et indirect d’autre part.