D’autres défis empêchent d’avantage la croissance de l’industrie minière de la Namibie, tels que l’infrastructure, des questions sur l’environnement, la santé, la sécurité, ainsi que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. C’est alors que le gouvernement namibien a conclu des partenariats public-privé, qui ont alloué environ 8,2 milliards de dollars pour le développement touchant route, rail, eau, énergie et des infrastructures des ports dans le moyen terme. En effet, l’industrie minière de la Namibie comprend essentiellement des produits comme les diamants, l’uranium, le cuivre, le zinc et l’or ; mais l’élément clé de l’économie namibienne est l’uranium. La majeure partie de l’uranium extrait au niveau mondial est acheté par les services publics d’électricité. Cependant, la demande globale de l’énergie nucléaire augmente au fur et à mesure que la nécessité énergétique de l’augmentation du pétrole et du charbon se fait sentir, ainsi que la prise de conscience croissante des effets négatifs de combustibles. De son coté, La demande croissante pour l’énergie nucléaire dans les économies émergentes, comme la Chine et l’Inde, ainsi que l’accent mis sur la réduction des émissions de carbone, est de nature à accélérer le développement de projets miniers d’uranium.
Un total de dix projets d’expansion, évalué à 5 milliards de dollars, sont prévues pour le secteur des mines d’uranium en Namibie et comptera pour 58% de la valeur totale des projets d’uranium en Afrique australe, explique t- on. On ajoute pour finir que ces projets comprennent chacun sept préfaisabilités, ce qui augmentera la production d’uranium de la Namibie projeté être aux environs de 12 000 tonnes d’uranium en 2013.