La commission européenne vient de permettre au groupe Total de contrôler avec le groupe italien ENI et la Sonangol, une partie de l’entreprise « Angola LNG ». Ce dernier est une entreprise qui exploite la plus moderne des installations de traitement de gaz d’Angola. Angola LNG a le potentiel pour produire un milliard de mètres cubes de gaz propre par jour pour les marchés nationaux et internationaux et constitue le plus important investissement jamais réalisé dans ce secteur. Ce projet devrait par ailleurs permettre la poursuite du développement pétrolier offshore de l’Angola. Pour la commission européenne, cette nouvelle acquisition de Total ne devrait pas poser de problème de concurrence en raison de la part de marché que l’entreprise angolaise devrait détenir et du maintien des possibilités d’accès des concurrents aux terminaux de regazéification. Ce programme avait été lancé en 2007 et avait nécessité près de 10 milliards de dollars d’investissements. Cette somme avait servi à la construction d’une usine de liquéfaction du gaz dans le nord du pays et à la commande de sept navires méthaniers à des chantiers navals sud-coréens. Un premier navire a accosté il y a deux semaines en vue du lancement prochain de la production dans le pays. Ce navire devrait dans un premier temps être soumis à des tests préliminaires d’arrimage et de connexion au système de chargement de gaz. L’Angola espère produire et commercialiser près de 5 millions de tonnes de gaz pendant 25 à 30 ans à destination des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon. Ce projet est d’une importance nationale et est au centre des plans de relance industrielle du gouvernement angolais. Il permettra de développer et d’enregistrer un profit conséquent des ressources en gaz naturel.