Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) a achevé le weekend passé l’évaluation des perspectives économiques du Botswana. Au terme de ce travail, l’institution de Bretton Woods a prévu une croissance globale du Produit Intérieur Brut (PIB) de 4 % au cours de l’année 2012 alors qu’elle affichait 5% en 2011. La fragilité du marché international du diamant et la contre- performance du secteur à la fin de l’année passée est probablement à la base de ce ralentissement. Actuellement, l’inflation du pays connait quand même une tendance baissière avec des répercussions sur les prix des denrées. Pour l’institution financière internationale, la politique monétaire appliquée par le gouvernement semble efficace et doit être maintenue. Par ailleurs, le Fonds Monétaire International (FMI) craint que l’environnement fragile actuel du marché extérieur ralentisse davantage la progression économique du Botswana. Ainsi, un équilibre délicat sur la mise en œuvre des politiques macroéconomiques s’impose. La mission suggère également une harmonisation entre le chiffre d’affaires et les dépenses publiques. Le gouvernement a par ailleurs entrepris d’élargir l’accès aux services financiers et d’améliorer l’intermédiation financière. En effet si le Botswana a consenti d’énormes efforts pour développer et diversifier son système financier au cours des 10 dernières années, le niveau d’intermédiation reste encore faible par rapport à d’autres pays à haut revenu intermédiaire. Le Fonds Monétaire Internationale a également salué l’accent mis par le gouvernement dans le cadre de l’éradication de la pauvreté et d’une croissance inclusive.
Le programme gouvernemental de la réforme de l’éducation contribuerait à produire davantage des compétences dans le marché du travail. La mission a tenu à exhorter le gouvernement botswanais à continuer sur cette lancée et à entreprendre d’autres reformes réglementaires afin d’améliorer le climat des affaires du pays.