La province du Katanga en République Démocratique du Congo, est considérée depuis toujours, et à juste titre comme étant le poumon du développement du pays. Il n’en est pas moins aujourd’hui, car la province continue de faire les beaux jours du pays. Ainsi la croissance des produits pétroliers devient plus que considérable. De l’import, à la commercialisation en passant par le stockage, la province voit de nouveaux opérateurs qui prennent d’assaut le créneau. En d’autres termes avec la forte expansion des activités, en particulier minières, le Katanga est de plus en plus vorace en produits pétroliers, notamment en gasoil, très utilisé dans le processus de production minier, mais aussi en essence. Comme en témoigne le parc automobile qui est passé de 800 à 80 000 véhicules en quelques années. A cet effet le directeur général de la Société des pétroles du Congo (SPC), filiale de Puma Energy, a déclaré : « Les besoins de la province sont estimés à environ 24 000 m3 de gasoil et à 10 000 m3 d’essence par mois, des volumes qui ont augmenté de près de 30 % depuis 2007 ». Bien qu’ayant débuté ses activités commerciales en 2010 dans la province, la SPC s’affiche aujourd’hui comme l’un des leaders de la place, avec 40 % de la part du marché, soit un volume commercialisé annuel d’environ 60 000 m3 de produits. Cette croissance des activités minières dans la province entrainera quelques changements positifs sur l’ensemble du pays.
Ce serait le cas par exemple de la restructuration de la voie ferrée qui relie le pays au port tanzanien de Dar es-Salaam. Le gouvernement doit ainsi mettre en place une politique adéquate afin de faire profiter rationnellement l’ensemble du pays du potentiel du secteur minier de Katanga.