Le consortium américain Anadarko a annoncé au cours de cette semaine la découverte d’un nouveau gisement au large du Mozambique, portant ainsi la ressource exploitable à 1,7 milliards de mètres cubes. Ce nouveau pactole représente la deuxième principale réserve de gaz naturel du groupe américain au large des côtes du Mozambique. Cette trouvaille dans le bassin du fleuve Rovuma est reliée à une autre annoncée récemment à 16,5 km au nord est du Mozambique. Cette partie du Mozambique abriterait d’importantes ressources énergétiques. Le groupe italien ENI avait lui aussi, annoncé la semaine dernière la découverte d’un nouveau gisement dans le même secteur. Par ailleurs la France a également montré beaucoup d’intérêt pour ce nouvel eldorado gazier. En coulisses, on assiste à une très grande lutte d’influence entre la France, les Etats unis et l’Afrique du sud pour le contrôle de cette zone. Toutefois le groupe américain travaille sur un projet de liquéfaction pour 2018 en association avec l’entreprise française Technip. Le consortium américain compte beaucoup sur le potentiel du Mozambique, désormais pays des hydrocarbures, pour sa croissance dans les années à venir. Il prévoit en outre commencer immédiatement un programme d’exploitation de ses nouveaux puits afin de tirer rapidement les fruits de ses efforts. Le groupe Anadarko a prévu cependant d’investir à moyen terme afin d’enclencher le développement de la région qu’elle exploite et par ricochet l’ensemble du pays.
Les premières découvertes d’hydrocarbures au Mozambique remontent à plus de 50 ans. A l’époque les champs de gaz n’étaient exploités que par le groupe sud-africain Sasol au sud du pays. Actuellement les nouvelles découvertes se font au nord, dans le bassin du fleuve Rovuma et sont exploitées par des firmes internationales.