Le gouvernement britannique vient par l’intermédiaire de son ministre pour l’Afrique d’affirmer son soutien indéfectible au secteur financier de l’Ile Maurice qui souffre depuis peu d’une mauvaise réputation. En effet dans certains milieux des affaires, on affirme que le centre financier que constitue l’île a été transformé en paradis fiscal. Il est concrètement reproché à l’Ile Maurice de ne pas soumettre des impôts sur les plus values ou sur les dividendes aux sociétés qui s’y sont installées. Pour le ministre britannique, les investisseurs européens devraient continuer à faire confiance à l’Ile Maurice qui dispose d’une plateforme stable et qui offre à des opérateurs les possibilités d’investissements en Afrique. Pour certains observateurs, la position de l’homme d’Etat britannique se justifierait par le récent accord signé entre l’Ile Maurice et la Grande-Bretagne contre la piraterie autour de la corne de l’Afrique. La signature de ce contrat a certainement permis à l’île de figurer en bonne place sur la liste des amis de la Grande-Bretagne. En outre, le gouvernement mauricien a assuré qu’il mettra tout en œuvre pour faire de son pays une destination d’investissement phare de la région de l’Afrique australe. Pour atteindre cet objectif, les autorités de l’île organisent par l’intermédiaire de l’agence officielle de promotion de l’investissement, la « Board of Investment (BOI)», diverses conférences en Europe à l’attention des hommes d’affaires du vieux continent.
Pour accompagner le développement du pays comme un centre d’affaires efficace et compétitif, cette agence met à la disposition des investisseurs étrangers une panoplie des services personnalisés. En somme, le soutien du gouvernement britannique aurait permis aux autorités mauriciennes de se conforter et de maintenir un environnement prospère des affaires dans ce pays.