Dans le souci de rendre son économie moins tributaire du pétrole, première ressource du pays, le Congo veut élargir ses sources substantielles de revenues. Ainsi le secteur minier est à l’honneur avec la valorisation des ressources telles que le fer et la mise en place d’un code attractif pour les investisseurs étrangers. Dans cette optique le groupe australien Waratah Ressources prévoit déjà, par le biais de sa filiale Nvive Congo, d’investir près de 12 millions de dollars pour les douze premiers mois de recherche de fer dans le département de la Cuvette-Ouest , au Nord-ouest du pays. Les travaux de recherche ont démarré sur le site et font suite à la signature de la convention ente le ministre congolais des Mines, Pierre Oba et le directeur général de Nvive Congo, William Witham à Brazzaville. Cette stratégie de diversifier l’économie autour des différentes ressources minières pourra permettre au pays de minimiser l’éventuel impact d’une fluctuation du pétrole. Le pays multiplie ainsi les octrois de permis d’exploitation minière de sa zone. Le permis de la cuvette d’Okanabora est le deuxième attribué par le Congo au groupe Waratah, après celui de Youkou utilisé sous le label Afriresources, toujours dans la Cuvette-Ouest. Par ailleurs, plus d’une cinquantaine de permis de recherches ont déjà été attribués à des compagnies étrangères.
Cette ouverture de l’exploitation minière aux investisseurs étrangers sera d’autant plus efficace si elle est accompagnée d’une bonne politique de gouvernance intégrant la bonne gestion et répartition des revenues issues de cette activité. Il incombe donc aux pouvoirs publics de mettre rapidement en place cette politique qui est désormais primordiale.