Dans le souci de restaurer l’intégrité et l’image de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), son président Antoine Nstimi, a procédé depuis le 11 Juillet dernier à un appel d’offres qui vise à la réalisation d’un audit et le suivi de la gouvernance des organes et institutions spécialisées de la CEMAC. Ainsi l’objectif sera de relancer certains organes de l’institution qui semblent être affaiblis par la mauvaise gestion de leurs structures. Parmi les organes qui seront audités, il y aura, la Commission de la CEMAC, de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale (OCEAC) et de la Communauté économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha). Le consultant travaillera sur le contrôle des exercices allant de 2007 à 2011. Quant à l’audit, il vise à (re)instaurer la bonne gouvernance et sera constitué également un volet audit financier et comptable dont le but est la consolidation de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances de la Communauté. Par ailleurs, cet audit sera comme un prélude pour la conférence des chefs d’Etats des pays membres de la CEMAC, qui sera organisée pour le 20 juillet prochain à Brazzaville. La CEMAC qui souffre aujourd’hui non seulement d’une économie qui fait presque du sur place, est aussi égratignée par les malversations financières dans la gestion de son président.
L’on espère que de ce sommet sortiront des conclusions et mesures concrètes et adaptées à mettre en œuvre afin de remettre la CEMAC sur l’ascension économique qui est la sienne.