Au regard des progrès réalisés par le Burundi ces dernières années, la Banque mondiale a donc décidé de lui apporter tout son soutien en terme de mise en œuvre de sa stratégie de développement. Ainsi avec le vice président burundais Gervais Rufyikiri, le directeur de la Banque Mondiale pour le Burundi, Philippe Rongier, ont évoqué les principes directeurs à mettre en place afin de remplir l’objectif fixé. « J’ai témoigné mon appréciation forte pour les progrès qui ont été réalisés au Burundi ces dernières années au niveau politique, au niveau de la stabilité du pays, au niveau économique avec une stratégie de développement qui porte déjà des fruits à plusieurs niveaux » a en outre précisé M. Rongier. A cet effet la BM estime que le Burundi est à un tournant de son histoire où de nombreux efforts doivent être consentis afin d’amener le pays « à être plus prospère et plus intégré dans l’économie régionale de l’Afrique Centrale, mais aussi de l’Afrique de l’Est ». Dans cet ordre d’idée, la BM contribuera à cette stratégie de développement avec un appui budgétaire pouvant permettre au gouvernement burundais d’avoir une base fonctionnelle stable. Cette assise financière pourra donc favoriser le paiement du personnel de façon stable et efficace. Entre autre le Burundi bénéficiera d’un financement au niveau des projets énergétiques (énergie électrique et hydroélectrique), une bonne intégration économique avec le reste de la région via un bon réseau ferroviaire qui servira de tremplin, à l’exploitation du Nickel de Musongati à l’est du Burundi.
Mais plus important encore, la BM jouera le rôle du plaideur auprès des autres bailleurs pour que la conférence internationale des bailleurs du Burundi, prévue les 29 et 30 octobre prochains à Genève donne des résultats convaincants et encourageants.