Les exportations du pétrole angolais en destination de l’Italie ont ramené le volume commercial entre les deux pays à 2 milliards d’euros. A en croire l’ambassadeur d’Italie en Angola Giuseppe Mistretta, ces chiffres ont atteint un nouveau record dans les échanges entre les deux pays. En outre, l’Angola continue de bénéficier des produits résultant d’investissements directs italiens. Bien que ce pays du sud de l’Europe connaisse la crise, il ne ménage aucun effort pour faire profiter à l’Angola de son expérience. Les relations entre l’Italie et l’Angola se portent donc à merveille avec des possibilités d’amélioration. Le gouvernement italien a dans le cadre de ces excellents rapports débloqués une enveloppe de 400 000 euros pour soutenir les nouveaux projets de déminage en Angola. Par ailleurs le ministre angolais des relations extérieures a paraphé lors de son dernier voyage à Rome plusieurs accords bilatéraux visant à stimuler les échanges économiques et à supprimer l’obtention des visas pour les passeports diplomatiques et de service. En parallèle l’homme d’Etat angolais en a profité pour redynamiser le contrat signé avec le groupe pétrolier italien ENI, en vue de mettre en place un projet de production de biodiesel. L’entreprise italienne devrait également exploiter le gaz angolais ainsi que divers gisements miniers. Le secteur minier a en effet un fort potentiel économique en Angola d’autant plus que ce pays d’Afrique australe possède l’une des plus grandes ressources minières diversifiées du continent.
Le gouvernement espère qu’à travers sa coopération avec l’Italie, divers investissements viendront mettre en valeur ces ressources naturelles. L’Angola a procédé au cours de ces dix dernières années à des réformes permettant à plusieurs investisseurs étrangers de s’installer en Angola. Ces derniers sont garantis de bénéficier des conditions favorables à l’émancipation de leurs fonds.